Volumes

Installation interactive immersive (mathieu chamagne – 2021)

Volumes est une expérience immersive et collective qui propose d’explorer par le geste et l’écoute un espace virtuel peuplé d’objets sonores interactifs.
Volumes est une invitation à expérimenter de nouveaux modes d’interaction, à confronter des points de vue et d’écoute indépendants, à observer et toucher des sons, à essayer d’écouter avec les yeux et voir avec les oreilles, à questionner la place du corps dans l’espace numérique.

Deux espaces distincts : un paysage sonore électroacoustique que les visiteurs révèlent par leurs déplacements et un espace partagé de virtualité réelle, terrain d’expérimentations et de jeux musicaux.

Chacun est convié à voyager à travers les dimensions visuelles, sonores et interactives de ces sculptures numériques à la rencontre de mondes imaginaires et singuliers.

entendre le geste… et voir le son

Ce nouveau dispositif, à la frontière entre installation interactive et lutherie numérique, questionne le sens et le rôle du geste musical dans la musique électronique. Il propose aux visiteurs d’explorer et de s’approprier un instrument virtuel et innovant en jouant avec de nouvelles formes d’interprétation interactive.

J’envisage cette nouvelle installation Volumes comme une suite à [Apertures] 2015, dans laquelle le geste n’est plus circonscrit à des cadres, mais toute la pièce devient un espace de captation et de diffusion.
Chaque utilisateur a son propre point de vue / point d’écoute indépendant.

Volumes est une expérience immersive multi-utilisateurs qui propose d’explorer indépendamment les aspects visuels et sonores dans un espace virtuel interactif.
Cette nouvelle installation aborde la question du corps dans l’espace numérique en expérimentant et en jouant avec différentes modélisations d’objets sonores – particules élémentaires de la musique électroacoustique.

Volumes est constitué de deux espaces virtuels distincts et complémentaires, à explorer : un paysage sonore électroacoustique que les visiteurs révèlent par leurs déplacements, et un espace partagé de virtualité réelle, terrain d’expérimentations et de jeux musicaux.

Ces espaces sont constituée d’objets sonores interactifs qui réagissent aux déplacements et aux gestes des visiteurs.

3 casques de réalité virtuelle (HTC Vive Pro sans fil) ainsi que 3 casques audio sans fil équipés de capteurs de position et d’orientation (HTC Vive Trackers) sont à la disposition du public.

Un dispositif de captation gestuelle permet aux visiteurs d’interagir avec les objets virtuels. Jusqu’à six personnes peuvent explorer le dispositif simultanément.

Les techniques de spatialisation audio 3D binaurales permettent de simuler de façon extrêmement réaliste les positions et les déplacements de sources sonores virtuelles dans un espace tridimensionnel, mais aussi de déformer et modeler cet espace acoustique de manière tout à fait inhabituelle et inouïe :
* étirer ou compresser les distances artificiellement
* modifier la façon dont l’air et les matériaux filtrent les sons
* changer les propriétés acoustiques de portions d’espaces ou de certains objets (zone de résonance, réverbération, …)
L’association de la spatialisation binaurale et de la captation très précise de la position de la tête du visiteur (head-tracking grâce au capteur monté sur le casque audio) permet une réelle immersion dans un espace sonore virtuel.

Dans ce contexte, on parvient alors très naturellement à localiser et à identifier uniquement par l’écoute chaque objet sonore virtuel.
Certains sont assemblés entre eux, forment des structures, des groupes, occupent des volumes précis de l’espace ; d’autres se déplacent, suivent des trajectoires ou réagissent aux actions des visiteurs.
Ces objets sont comme autant d’instruments préparés, à l’affut des moindres gestes pour sonner, et s’animer.
C’est au visiteur de découvrir et d’inventer les gestes qui créent la musique.

Un espace de jeu musical collectif

Volumes est conçu pour être exploré et joué à plusieurs, soit de manière individuelle et autonome, soit en complémentarité les uns avec les autres.
Les visiteurs / participants peuvent y partager un temps d’écoute et de création musicale collectif.
A travers ce dispositif, une forme de communication non verbale s’établit naturellement : on s’écoute, on s’observe, chaque geste apporte de nouveaux sons, propose de nouvelles idées qui viennent alimenter cette conversation polyphonique.
L’interaction ne se fait pas uniquement avec le dispositif, mais aussi entre les participants eux-mêmes.

Volumes © Mathieu Chamagne 2021

Conception, composition et développement : Mathieu Chamagne
Développement informatique : Julien Rabin

Production : cie Apertures Studio

Coproduction : Centre Culturel André Malraux – Scène Nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, Césaré – Centre National de Création Musicale de Reims, Région Grand Est – dispositif AMI.

Mathieu Chamagne I Volumes, une installation interactive immersive I szenik
Inextinguible, un documentaire sur la création musicale en temps de crise ©CCAM 2021
Volumes – reportage France 3 Grand Est – Festival Wonderland – CCAM – février 2019

En Réalités #2

installation interactive immersive présentée 14 mars 2017 au Hublot à Nancy.

À travers un dispositif de virtualité réelle, En Réalités #2 est une expérience immersive qui propose d’explorer un espace virtuel peuplé d’objets sonores interactifs. Cette installation inédite aborde la question du corps dans l’espace numérique en expérimentant et jouant avec différentes représentations d’objets sonores, ces particules élémentaires de la musique électroacoustique. En Réalités #2 est une invitation à expérimenter de nouveaux modes d’interaction, à confronter des points de vue et d’écoute indépendants, à observer et toucher des sons, à essayer d’écouter avec les yeux et voir avec les oreilles…

production : Centre Culturel André Malraux - Scène Nationale Vandoeuvre-Lès-Nancy
coréalisation : action culturelle du CROUS Lorraine
soutien financier : Communauté Urbaine du Grand Nancy

En Réalités #1

Installation interactive immersive

présentée lors des Moments d’invention 2016, 29+30 septembre 2016 à la Grande Halle Technopôle Renaissance à Nancy.

à travers un dispositif de réalité virtuelle (à moins qu’il ne s’agisse de virtualité réaliste ? ou de réalisme artificiel ?…), « En réalités » est une expérience immersive qui propose d’explorer un espace virtuel interactif confrontant différentes représentations du monde matériel.

Cette installation aborde la question du corps dans l’espace numérique, expérimentant et jouant avec une mise en abyme du réel dans le virtuel.

Apertures

Installation sonore et visuelle interactive

Une sculpture sonore à explorer
Apertures est une sculpture sonore interactive invisible et impalpable… à découvrir et explorer par le geste et l’écoute.
Trois cadres suspendus, comme trois fenêtres ouvertes, offrent autant de points de vue différents sur un même paysage sonore à visiter.
Dans cet espace de jeu musical collectif, le public est invité à constituer un trio interprétant une composition ouverte et interactive.
Apertures est un dispositif musical sensible et réactif, questionnant la frontière entre lutherie numérique et installation interactive.
Les gestes, jusqu’aux plus infimes, sont captés et interprétés pour moduler et pétrir la matière sonore, révélant fragment par fragment une pièce électroacoustique à trois voix. Le visiteur est l’interprète, le geste est l’instrument, les sens du toucher et de la vue laissent place à l’écoute et à l’imagination…

Le dispositif
Un espace de jeu et d’interaction est matérialisé par trois cadres suspendus disposés en triangle. Trois fenêtres se faisant face, ouvrant sur un même paysage invisible, trois tableaux intangibles à explorer…
Chaque cadre est une porte d’entrée, une ouverture (« aperture ») invitant à visiter cet univers immatériel. Les cadres définissent les limites d’un volume dans lequel les mains sont captées, les gestes sont analysés et interprétés, pour modeler et pétrir la matière sonore. Une déambulation dans une pièce électroacoustique dont le visiteur est à la fois auditeur, spectateur et interprète.

Du geste à l’écoute
Apertures propose une expérience de jeu (musical) dans laquelle l’instrument aurait disparu… Pas d’interface, pas d’instrument visible, le geste instrumental est déconnecté de tout support ou contact matériel et physique. C’est aux visiteurs de découvrir et inventer les gestes qui créent la musique.
…et si les sens du toucher et de la vue étaient remplacés par… l’ouïe ?
Essayons de relier directement le geste à l’oreille en plongeant les mains dans un univers invisible dans lequel le geste est l’instrument.
L’action du visiteur n’est pas simplement de déclencher des sons, mais bien de jouer d’un instrument pour créer sa propre musique.
Ce dispositif, en apparence très simple, ne nécessite pas de mode d’emploi. La « courbe d’apprentissage » est très rapide : chaque geste créé du son. Mais les possibilités et variations sont immenses. D’abord curieux, exploratoire, le geste devient naturellement instrumental. Chaque mouvement, même infime, capté jusqu’au bout des doigts, module et pétrit le son. Les modes d’interaction et les matériaux sonores sont extrêmement variés et contrastés, invitant chacun à façonner ses propres modes de jeu.
Il ne s’agit pas tant d’apprendre à jouer d’un instrument, mais plutôt d’inventer ses propres gestes musicaux en se laissant guider par l’écoute et le jeu collectif.

Invitation au jeu en trio / un instrument « social »
Apertures est un dispositif conçu pour être exploré et joué à plusieurs, en complémentarité les uns des autres. Une structure à trois faces, trois fenêtres suspendues, trois instruments pour trois interprètes jouant chacun une voix d’une même composition, ou simplement improvisant ensemble.
Les trois membres d’un trio se complètent, sont essentiels, et… uniques ; chacun apporte ses propres timbres et matériaux sonores, sa personnalité et son énergie à l’élaboration d’une musique vivante commune. Les visiteurs / participants sont ainsi conviés à partager ensemble un temps d’écoute et de création musicale collectif.
A travers ce dispositif, une forme de communication non verbale s’établit naturellement : on s’écoute, on s’observe, chaque geste apporte de nouveaux sons, propose de nouvelles idées qui viennent alimenter cette conversation polyphonique, participant naturellement à la construction d’une forme de composition instantanée collective.
L’interaction ne se fait pas uniquement avec le dispositif, mais aussi entre les participants eux mêmes.

Une sculture polymorphes
Apertures n’est pas un dispositif statique ; cette sculpture sonore donnée à explorer n’est ni unique ni figée : toute une palette de scènes distinctes est proposée, offrant la possibilité de découvrir et de jouer d’autant de situations musicales différentes.
Chaque scène est un nouvel univers sonore à explorer : matières concrètes à manipuler, extraits de pièces électroacoustiques, fragments musicaux empruntés à des trios de musiciens, paysages ou lieux imaginaires à visiter, …

Musiciens invités
Pour cette nouvelle version d’Apertures présentée à Musique Action 2015, j’ai invité 3 musiciens (Michel Doneda – saxophone soprano, Isabelle Duthoit – voix et clarinette, et Lê Quan Ninh – percussions) à venir nourrir le dispositif de leurs sons et de leurs sensibilités. Il ne s’agit pas simplement de leur emprunter leurs matériaux sonores, mais bien d’un travail collaboratif : nous avons ensemble analysé leurs modes de jeux, disséqué leurs instruments, parlé de leurs approches de l’improvisation, et conçu conjointement la manière de retranscrire leur musique dans le dispositif pour la donner à jouer au public.
Un grand merci à tous les trois pour cette très enrichissante participation !

Conception, composition et programmation : Mathieu Chamagne
Construction des cadres / haut-parleurs : Sébastien Servais

Production déléguée : Césaré – Centre national de création musicale de Reims / Coproduction CCAM – Scène Nationale de Vandœuvre, GMEA – Centre National de Création Musicale d’Albi / Participation : École Supérieure d’Art et de Design de Reims.

Apertures @Césaré 2014 (maquette)

INSTALLATION SONORE ET VISUELLE INTERACTIVE

UNE SCULPTURE SONORE À EXPLORER

Apertures est une sculpture sonore interactive invisible et impalpable… à découvrir et explorer par le geste et l’écoute.
Trois cadres suspendus, comme trois fenêtres ouvertes, offrent autant de points de vue différents sur un même paysage sonore à visiter.
Dans cet espace de jeu musical collectif, le public est invité à constituer un trio interprétant une composition ouverte et interactive.
Apertures est un dispositif musical sensible et réactif, questionnant la frontière entre lutherie numérique et installation interactive.
Les gestes, jusqu’aux plus infimes, sont captés et interprétés pour moduler et pétrir la matière sonore, révélant fragment par fragment une pièce électroacoustique à trois voix. Le visiteur est l’interprète, le geste est l’instrument, les sens du toucher et de la vue laissent place à l’écoute et à l’imagination…

Maquette réalisée en février 2014 présentée publiquement dans le cadre du « Salon de curiosités » à Césaré, Centre national de création musicale à Reims, en février 2014.
(avec la participation des élèves de l’ESAD de Reims : construction des cadres)

> Le dispositif
Un espace de jeu et d’interaction est matérialisé par trois cadres suspendus disposés en triangle. Trois fenêtres se faisant face, ouvrant sur un même paysage invisible, trois tableaux intangibles à explorer…
Chaque cadre est une porte d’entrée, une ouverture («Aperture») invitant à visiter cet univers immatériel. Les cadres définissent les limites d’un volume dans lequel les mains et les doigts sont captés, les gestes sont analysés et interprétés, pour entrer en interaction avec un paysage d’objets sonores virtuels.
Seuls les cadres et les mains des instrumentistes sont rendus visibles par des jeux de lumières réagissant aux gestes captés et aux sons produits.
Une déambulation dans une pièce électroacoustique dont le visiteur est à la fois auditeur, spectateur et interprète.

> Du geste à l’écoute
Apertures propose une expérience de jeu musical dans laquelle l’instrument aurait disparu… Pas d’interface, pas d’instrument visible, le geste instrumental est déconnecté de tout support ou contact matériel et physique. C’est aux visiteurs de découvrir et inventer les gestes qui créent la musique. …et si les sens du toucher et de la vue étaient remplacés par… l’ouïe ? Essayons de relier directement le geste à l’oreille en plongeant les mains dans un univers invisible dans lequel le geste est l’instrument. L’action du visiteur n’est pas simplement de déclencher des sons, mais bien de jouer d’un instrument pour créer sa propre musique. Ce dispositif, en apparence très simple, ne nécessite pas de mode d’emploi. La « courbe d’apprentissage » est très rapide : chaque geste créé du son. Mais les possibilités et variations sont immenses. D’abord curieux, exploratoire, le geste devient naturellement instrumental. Chaque mouvement, même infime, capté jusqu’au bout des doigts, module et pétrit le son. Les modes d’interaction et les matériaux sonores sont extrêmement variés et contrastés, invitant chacun à façonner ses propres modes de jeu. Il ne s’agit pas tant d’apprendre à jouer d’un instrument, mais plutôt d’inventer ses propres gestes musicaux en se laissant guider par l’écoute et le jeu collectif.

 

KEM

 KEM* ou l’alchimie des sons

À l’occasion de la Fête de la Science, le GMEA présente une installation ludique et scénarisée, allégorie des processus chimiques : réaction/ transformation/ interaction modifient l’identité des particules ou molécules de matière.

Ici, les constituants de la matière sont des sons. Captés par une caméra infrarouge, les mouvements du public donnent l’énergie aux fluctuations sonores dont les comportements sont visualisés en image, c’est la réaction.
Les molécules sonores traversent alors des « nuages d’effets » qui transforment le timbre, la couleur, l’espace des sons : c’est la transformation.
Les girations cahotiques des « cellules de sons » impulsées par les modèles physiques provoquent des télescopages entre les molécules sonores qui bouleversent alors le paysage sonore entendu : c’est l’interaction.

conception & réalisation : Mathieu Chamagne
avec la participation de Théo de la Hogue, Julien Rabin, Thierry Besche et Benjamin Maumus.

Médiation : David Lataillade

Avec le soutien de Science Animation, VOA – Verrerie d’Albi et Le Pontié.

* Pour certain étymologistes, « Chimie » proviendrait de l’arabe al Kemi (littéralement « La Kemia », la chimie), venant du grec Khemeia (qui signifie magie noire), mot lui-même emprunté à l’Egyptien ancien « Kem », qui désigne la couleur noire.

Entrez sous la tente KEM, jouez avec les modèles physiques, plongez au cœur du magma, impulsez les molécules de son, fabriquez la matière et improvisez votre musique !

 

Cartographies sonores – GMEM

’Cartographies sonores’’ 

 

Journées européennes du patrimoine 2011 au GMEM – centre National de Création Musicale à Marseille, 17 & 18 septembre 2011

Dispositif interactif exploratoire
Avec MATHIEU CHAMAGNE, CHARLES BASCOU, HERVÉ BIROLINI, compositeurs et AURORE GRUEL, chorégraphe et danseuse.

Les mouvements des spectateurs sont captés et rentrent en interaction avec un espace cartographique virtuel projeté au sol.
Des objets visuels et sonores sont mis en activité par notre mobilité nous faisant ainsi entrer dans un espace de jeu corporel.
Le geste devient générateur de son et de sa projection dans l’espace… comme une mise en abîme entre le lieu et le corps, un voyage du son.

Ces explorations seront ponctuées/accompagnées par les concerts performances de Charles Bascou, Hervé Birolini, Mathieu Chamagne (électronique – objets – interfaces multitactiles) et Aurore Gruel (Danse).

Ils viendront augmenter et perturber ces espaces sonores avec leurs dispositifs électroniques, rentrant en résonance et amortissement avec cette déambulation.

 

Dans une première étape de travail réalisée à Césaré – Centre national de Création musicale de reims, Hervé Birolini, mathieu Chamagne et la danseuse aurore Gruel ont expérimenté le mou- vement comme donnée commune à la musique et à la danse.

 

Pour l’auditeur/spectateur, les projections vidéo des patchs (instruments informatique temps réel) donnent un sens visuel et musical à l’interprétation, la danseuse agissant comme une tête de lecture qui parcourt l’espace en trois dimensions. Les musiciens eux, influent ou prennent le contrôle de certains paramètres donnant une autre direction à la composition globale.

 

a l’image d’un instrument de musique classique qui nécessite du geste pour produire du son, Hervé, mathieu et Charles doivent imaginer le corps d’aurore Gruel habillé de capteurs invisibles pour faire musique, chacun de ses frémissements…


Fenêtre augmentée

Observatoire sensible  – installation interactive et curatoriat – Thierry Fournier

(Développement informatique fenêtre interactive : Mathieu Chamagne)

Fenêtre augmentée est présenté en avant-première dans le cadre du festival Futur en Seine, du 17 au 26 juin 2011. Il sera exposé au Centre Pompidou, en haut des escalators, au sixième étage, la Fenêtre pointant vers le quartier des Halles.

Fenêtre augmentée est un « observatoire sensible » : une exposition qui prend un paysage à la fois pour sujet et pour support. Quinze artistes et auteurs ont été invités à proposer une œuvre ou une intervention sur le paysage du quartier des Halles à Paris. Leurs contributions sont géolocalisées et consultées sur une fenêtre tactile orientée sur ce paysage, dont elle retransmet la vidéo en direct.

Artistes et auteurs : Céline Flécheux (philosophe), David Beytelmann (historien politique et philosophe), Pierre Carniaux (réalisateur), Benjamin Laurent Aman, Ivan Argote, Marie-Julie Bourgeois, Juliette Fontaine, Thierry Fournier, Marie Husson, Tomek Jarolim, Felicia Atkinson, Jean-François Robardet, Marcos Serrano, Antoine Schmitt (artistes plasticiens), Christelle Bakhache et Clément Feger (étudiants-chercheurs Sciences Po Medialab).  Commissariat d’exposition : Thierry Fournier avec Grégory Diguet et Jean-François Robardet.
Développement informatique fenêtre interactive : Mathieu Chamagne

Les 140 œuvres et contributions créées ont toutes pour point de départ le paysage lui-même ou les modalités de son observation : immersion, mise à distance, surveillance, etc. Les auteurs les ont postées en se déplaçant dans le quartier (avec une application Iphone créée pour le projet) ou par internet (via un site dédié). Géolocalisées, elles se superposent alors au paysage vu à travers la fenêtre :

Cette « fenêtre » est un écran tactile muni sur sa partie arrière d’une caméra qui filme le paysage en direct. En zoomant et en se déplaçant par le toucher dans la vidéo du paysage, le spectateur découvre progressivement les contributions des auteurs. Le choix d’un cadrage fixe et vertical, ainsi que le minimalisme de l’interface favorisent une découverte dans la profondeur, à travers une expérience sensible.

Fenêtre augmentée propose ainsi une représentation collective et prospective d’un paysage : des approches habituellement dissociées (art contemporain, sciences humaines, géographie) y sont déployées dans une perspective commune. La « réalité augmentée » n’est pas utilisée ici dans un sens informatif ou immersif, mais comme espace d’exposition et de coexistence de différents points de vue.

Une deuxième édition permanente est programmée en Région Languedoc-Roussillon, pour 2012.

Artistes et auteurs : œuvres et interventions

– Benjamin Laurent Aman : Football Season is Over, 2011
– Ivan Argote : Sans titre, 2010 (réédition) / Jobs, 2011
– Felicia Atkinson : Ardents Abris, 2011
– Christelle Bakhache et Clément Feger : Flux, prix et surveillance, 2011
– David Beytelmann : Interview, 2011
– Marie-Julie Bourgeois : Points chauds, 2011
– Pierre Carniaux : Vous êtes ici, 2011
– Céline Flécheux : Fenêtre et horizon (interview péripatéticienne), 2011
– Juliette Fontaine : Les Invisibles / J’ai rêvé la nuit verte / Nuages flottants, 2011
– Thierry Fournier : Panopticons / Fictionnalismes, 2011
– Marie Husson, Vertigo, 2011
– Tomek Jarolim, Monochromes, 2011
– Jean-François Robardet : The Belly Dancer, 2011
– Marcos Serrano, Direction home, 2011
– Antoine Schmitt, No-control Tower, 2011

Les biographies et sites des artistes sont accessibles sur le site du projet : www.fenetre-augmentee.net

Projet co-produit par la Région Ile de France & Cap Digital (lauréat appel à projets « Futur en Seine ») et par la Région Languedoc – Roussillon (lauréat appel à projet « Culture et TIC », qui donnera lieu à la création en 2012 d’une édition permanente de Fenêtre augmentée dans un site rural de montagne). Avec le concours du Medialab Sciences Po. Prototype co-développé dans le cadre de EnsadLab – Programme Drii – axe Surfaces Sensibles, École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris.

En lien avec : HotspotA+L’Ombre d’un douteConférences du dehors, la revue Pandore Pandore – Voir également la page Crédits.

Interfaces tangibles et modèles physiques pour l’expression musicale

Travaux sur la manipulation de modèles physiques, lors du workshop « interfaces tangibles et modèles physiques pour l’expression musicale » organisé au GMEA (Groupe de Musique Electroacoustique d’Albi) en novembre 2007 et mars 2008. Les travaux ont été exposés à L’Athanor, scène nationale d’Albi, lors des journées électriques 2008.

Crédits Artistes développeurs : Pascal Baltazar, Charles Bascou, Nicolas Carrière, Mathieu Chamagne, Jean-Michel Couturier, Joseph Larralde

http://www.blueyeti.fr/interfaces-tangibles-et-modeles-physiques-pour-lexpression-musicale/