résidence à Césaré – Centre National de Création – à Reims, du 6 au 11 juin 2011.
Hervé Birolini + Mathieu Chamagne + Aurore Gruel
Dans cette première étape de travail à Césaré, nous avons expérimenté principalement le mouvement comme donnée commune à la musique et à la danse. L’impulsion première nous est venu des différent modes d’interactions que nous avons pu expérimenter dans nos pratiques respectives. A l’image du film muet « Rythmus 21 » de Hans Richter, qui composait lui-même en conjuguant le mouvement et le temps dans une partition cinématographique, nous avons souhaité confronter nos modes d ‘écritures, formant ainsi une partition de gestes et de sons. Lors de cette semaine de travail, s’élabore un espace commun, dans lequel chaque frémissements s’impacte.
RYTHME 21 : TROIS COMPOSANTS (2+1) / DEUX MUSICIENS ET UNE DANSEUSE.
A l’image du film muet « Rythme 21 » de Hans Richter, qui composait lui-même en conjuguant le mouvement et le temps dans une partition cinématographique, nous avons souhaité confronter nos modes d’écritures, à l’intérieur d’un instrument commun, une lutherie numérique en fabrication.
Celle-ci est composée :
De dispositifs de captations de gestes et de positions :
– L’une à travers la captation frontale réduite au squelette productrice de la parition sonore en temps reel. Le corps dansant devient une tête de lecture avec plusieurs modes de composition à expérimenter et développer pour élaborer une partition musicale et dansée complètement interactives.
– L’autre à travers une captation du dessus où le corps est vu comme une forme sur un plan et peut manipuler des objets projetés sur le sol soumis à des modèles physiques.
D’un espace de projections (musical visuel chorégraphique) :
– L’espace scénique pressenti est un rectangle blanc, un de ses côtés est reservé à la présence des musiciens, les trois autres sont réserves au public (espace trifrontal).
D’un système multiphonique élaboré, autour de deux ordinateurs qui scrutent la danse de deux manières différentes.